The foggy dew
for tenor solo ad lib. & mixed choir a cappella
English song (1815) Irish ballad (1916) / 3’40
arrangement: J.-C. Rosaz
Description
1)As down the glen one Easter morn To a city fair rode I. Where armed lines of proudly marching men In squadrons passed me by. No pipes did hum, no battle drum Did sound its loud tattoo But the Angelus bell o’er the Liffey’s swell Rang out in the foggy dew.
2)Right proudly high over Dublin town They hung out a flag of war. ‘Twas better to die ‘neath an Irish sky Than at Suvla or Sud el Bar. And from the plains of Royal Meath Strong men came hurrying through; While Brittania’s huns with their great big guns Sailed in through the foggy dew.
3)’Twas Brittania bade our wild geese go That small nations might be free. But their lonely graves are by Suvla’s waves On the fringe of the gray North Sea. But had they died by Pearse’s side Or fought with Cathal Brugha, Their names we’d keep where the Fenians sleep ‘Neath the shroud of the foggy dew.
4)The bravest fell, and the solemn bell Rang mournfully and clear For those who died that Watertide In the springing of the year. And the world did gaze with deep amaze At those fearless men, but few Who bore the fight that freedom’s light Might shine through the foggy dew.
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La rosée brumeuse
Un matin de Pâques au pied de la vallée encaissée, Tandis que je me rendais vers Dublin, Là, des lignes armées d’hommes qui marchaient en escadron me dépassèrent. Aucune voix ne fredonnait, aucun tambour de guerre ne résonnait Mais la cloche de l’Angélus carillonnait crescendo au-dessus de la Liffey jusque dans la rosée brumeuse.
Avançant fièrement dans la ville de Dublin, ils arborèrent le drapeau de guerre avec dignité. C’était mieux de mourir sous le ciel irlandais qu’à Sulva ou Sud el Bar. Et depuis les plaines de Royal Meath des hommes forts arrivèrent en désordre Tandis que les Huns britanniques avec leurs armes longues portée tiraient à travers la rosée brumeuse.
C’est l’Angleterre qui a dit à nos oies sauvages de partir que les petites nations pourraient être libres Mais leurs tombes solitaires sont près des vagues de Suvla Au bord de la mer grise du Nord. Mais s’ils étaient morts aux côtés de Pearse Ou avaient combattu avec Cathal Brugha, Leurs noms, nous les garderions là où dorment les Fenians Sous le linceul de la rosée brumeuse.
Les plus courageux tombèrent, et la cloche du requiem sonna lugubre et cristalline Pour ceux qui sont morts en cette journée de Pâques dans le renouveau de l’année Pendant que le monde contemplait avec stupéfaction cette poignée d’hommes si braves Qui supportèrent le combat afin que la lumière de la liberté puisse à nouveau briller à travers la rosée brumeuse.