L’ovibos
pour choeur à deux voix a cappella
Jacques Roubaud a écrit à l’égard des ovibos une sorte de complainte, que Jean-Christophe Rosaz a mise en musique dans une courte pièce pour deux voix. Le texte est drôle, la musique alerte, avec quelques trilles dans les voix en guise de trémolos et des accentuations de circonstance.
Description
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Dans la toundra, qui est une région polaire où ne pousse que des lichens et des mousses, vivent des ruminants : il sont à moitié moutons (ovi) à cause de la toison qui leur sert à se protéger du froid et bœufs (bos). On les appelle des « ovibos ». Jacques Roubaud a écrit à l’égard de ces pauvres animaux une sorte de complainte, que Jean-Christophe Rosaz a mise en musique. Le texte est drôle, la musique alerte, avec quelques trilles dans les voix en guise de trémolos (« quel climat épouvantaaaaaable ») et des accentuations de circonstance (« Ah ! c’est pas une vie ! Ah ! c’est pas beau d’être un ovibos ! »). Vraiment une courte pièce que Mômeludies offre avec bonheur aux enfants, avec la conviction qu’elle les réjouira tout autant qu’elle a réjoui le rédacteur de cette notice.
Aspects techniques et pédagogiques
Cette pièce de Jean-Christophe Rosaz est une œuvre vocale pour deux voix. Elle présente une écriture qui offre une succession de séquences qui, permettront, sans qu’on s’en aperçoive, d’aborder plusieurs dispositifs essentiels dans le répertoire vocal (et donc de faire, à partir de ces Ovibos, un petit voyage dans l’histoire de la musique chorale). Commençant en effet par un chant où les deux voix sont en homophonie, la mélodie se poursuit sous une forme fuguée, puis continue avec une harmonie à la tierce, avant de se risquer à un passage où les voix chantent à un intervalle de seconde. Tout cela en une seule page, ce qui est une belle performance, et sans difficulté de surcroît. Nul doute que cette pièce, entre chanson et mélodie française, devrait faire partie des favoris du catalogue.
Informations supplémentaires
Tous ceux qui voudront réaliser cette pièce avec leur classe ou leur chœur pourront visionner l’interprétation qu’en a donnée la Maîtrise de Paris sous la direction de Patrick Marco. Le sourire des choristes, à la fin de l’exécution, est révélateur du plaisir qu’ils ont pris à ce moment musical. Quand la musique dite sérieuse est humoristique en même temps, ce n’est pas un oxymore, c’est qu’elle ne se refuse pas le plaisir d’être amicale et chaleureuse.
