Gloria

pour choeur d’hommes a cappella

commander la partition: Delatour France

commande du Choeur d’hommes de Rouen et de son chef Pierre Charoulet
homage to Michel-Ange’s Sistine Chapel

Description

 

Voir un extrait de la partition

A propos de  la parution de l’enregistrement du Gloria

… un petit chef-d’œuvre, et un chef-d’œuvre contemporain, inspiré par le magnifique texte du Gloria, à un compositeur, Jean-Christophe Rosaz, qui, lui non plus, ne cache pas sa foi…
Texte inspiré, au demeurant, que celui de ce Gloria, et que la musique sert magnifiquement de bout en bout.
Manifestement, cette œuvre témoigne chez le compositeur, d’une adhésion intime au sens et d’une volonté assumée de le servir, de I ‘illuminer : projet en tous points réalisé et qui séduit les interprètes, mais aussi les auditeurs.
C’est du moins ce qui nous a été affirmé à plusieurs reprises quand nous avons fait la création mondiale de ce Gloria. C’est ce que nous souhaitons à ceux qui nous feront l’honneur d’acquérir et d’écouter cet enregistrement.
Mais je leur souhaite aussi d’y percevoir la marque de la profonde honnêteté intellectuelle et spirituelle du compositeur, lorsqu’il utilise une technique de composition (les réservoirs), qui apparaît épisodiquement dans I’oeuvre, laissant libre cours à l’improvisation et à la liberté de chacun, et destinée à créer à chaque fois un climat harmonique en rapport avec les humeurs du texte et celles du compositeur.
Après nous avoir promenés de tonalités mineures en tonalités majeures, puis semblé hésiter sur la couleur à donner à la « chute », il choisit… de ne pas choisir, nous proposant des «amen» fluctuants harmoniquement et chantés sur le ton de la confidence, dirai-je du « doute », pour s’achever dans le sur aigu des ténors, sur un fa # complètement inattendu, hors de propos -en apparence- à la fois lumineux et inconfortable, répété à plusieurs reprises et enfin véritablement murmuré par un soliste, comme égaré, laissant I ‘auditeur à sa soif de certitudes, laquelle ne sera donc pas étanchée.
Jean-Christophe Rosaz ne veut pas -ne peut pas ?- « clore le débat ». Chacun demeure éperdument libre de choisir. C’est là le prix de l’Amour, son inestimable revers, si l’on en croit les  théologiens. C’est l’honneur de l’homme. d’après Pierre CHAROULET, Juin 2013.