A l’ombre du baobab

conte musical pour voix d’enfants, clarinette sib (jouant la basse), piano et percussions
durée environ 30′
commande des Estivales Musicales dir. art. Thierry Ravassard
version espagnole disponible
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Editions de la Schola Cantorum (Suisse) pour commander la partition: info@schola-editions.com

Pourquoi un conte africain ?
La forme du conte m’a permis de recréer moi-même une forme à l’image du griot qui chaque soir change l’histoire selon son inspiration, les valeurs qu’il veut souligner, sans oublier l’auditoire présent !
Le conte avec ses animaux et ses plantes qui parlent n’est pas qu’une aventure extraordinaire, il transporte avec lui les valeurs dignes d’être connues par les jeunes générations d’Afrique (et d’ailleurs !). Ici la curiosité, la poésie de la vie et le trésor inestimable qu’elle représente, la ruse, l’humour, l’humilité, le courage, l’attention, l’hospitalité, la générosité, la reconnaissance, la modération, l’endurance et la patience.
Il montre à chacun comment vivre et se conduire pour son bonheur personnel et celui de la société toute entière. Porteur de rêve et à l’imagination créatrice débordante, il naît et vit de la collaboration entre l’auditoire et le conteur, il se dit à la tombée de la nuit, propice à l’écoute et à la concentration, lorsque l’on est beaucoup plus disponible.
Le baobab apparaît fréquemment dans les mythes de fondation de villages, de villes ou de royaumes. La forme particulière, étrange et imposante du baobab inspire de nombreuses histoires extraordinaires.
Le lièvre : modèle de vigilance et de lucidité, on le rapproche de la lune parce qu’il dort le jour et reste éveillé la nuit.  Comme il semble faire corps avec la terre et qu’il est très fécond, on l’a aussi rapproché de la Terre Mère. Il est le symbole du renouveau incessant de la vie. Ce conte est à l’image du lièvre, c’est pourquoi il en emprunte la course rapide et aventureuse.
Le bâton de pluie (ou bâton de parole) est une percussion de la catégorie des idiophones. Il donne la parole à celui qui le tient à la main.
« Rien de plus humble que les contes. Et pourtant le fait est qu’ils ont traversé les millénaires, portés par la seule parole humaine. Au catastrophisme ambiant de notre époque, la seule réponse consiste à conter des histoires. » d’après Henri Gougaud.