Running to Paradise

pour Ténor solo ad lib. & SSAATTBB a cappella
texte: William Butler YEATS
durée 3′ environ

Description

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As I came over Windy Gap
They threw a halfpenny into my cap,
For I am running to Paradise;
And all that I need do is to wish
And somebody puts his hand in the dish
To throw me a bit of salted fish:
And there the king is but as the beggar.
Poor men have grown to be rich men,
And rich men grown to be poor again,
And I am running to Paradise;
And many a darling wit’s grown dull
That tossed a bare heel when at school,
Now it has filled an old sock full:
And there the king is but as the beggar.
The wind is old and still at play
While I must hurry upon my way,
For I am running to Paradise;
Yet never have I lit on a friend
To take my fancy like the wind
That nobody can buy or bind:
And there the king is but as the beggar.

Comme je passai par Windy Gap
Ils lancèrent un sou dans mon chapeau,
Car je m’en vais en courant au Paradis;
Et tout ce que j’ai à faire c’est espérer
Que quelqu’un plonge sa main dans le plat
Pour me lancer un peu de poisson salé:
Et là-bas le roi est pareil au mendiant.
De pauvres gens sont devenus riches,
Les riches deviennent pauvres à nouveau,
Et moi je m’en vais en courant au Paradis;
Et plus d’un esprit chéri s’est assombri,
Qui allait les talons nus à l’école,
Maintenant que son vieux bas de laine est plein:
Et là-bas le roi est pareil au mendiant.
Le vent se fait vieux et toujours il joue
Alors que je me presse sur le chemin,
Car je m’en vais en courant au Paradis;
Jusqu’ici je n’ai jamais eu un ami
Qui me plaise autant que le vent,
Que nul ne peut attacher ou acheter:
Et là-bas le roi est pareil au mendiant.
tr. JC Rosaz