Et si au dessus des nuages

pour voix parlée et saxophone
durée: 3’30 environ

Cette brève pièce (qui peut cependant s’étirer comme les nuages dans le ciel !) est une commande du festival franco-anglais de poésie de Paris et prolonge le poème de Max Alhau qui éveille si bien l’imagination du lecteur.
– apportée par le vent, une mélodie « primitive » pose le décor, harmonisée ensuite par un son multiphonique sous-jacent dont s’échappe comme une « fusée » (au sens baroque aussi !)
– on peut simplement enchainer une fois dans l’ordre les dix « constellations » (la mélodie plus les 9 « bribes »)
– on peut ajouter une improvisation de l’instrumentiste et du narrateur (ou seulement de l’un des deux) en reprenant les numéros dans le désordre, voire en inventant de nouvelles « cellules » (verbales et musicales, nées de la proposition initiale mais pouvant aussi l’emmener jusque dans des contrées insoupçonnées…)
– pour finir, on peut par exemple faire réapparaitre la mélodie initiale identique ou bien variée, développée, écourtée, comme si tout ce qui s’est passé est à nouveau emporté par le vent… Aux interprètes d’imaginer d’autres prolongations… C’est une invitation à s’approprier cet espace de liberté au-dessus de nos têtes. JC Rosaz

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Description

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texte: Comme si au-dessus des nuages, il n’y avait rien que l’invisible, ces territoires que l’imagination ne soupçonne même pas. Au-dessus de ces nuages, il n’y a que l’infini dont les yeux devinent la présence. Rien d’autre à espérer au-dessus des nuages.

« En levant les yeux vers le ciel, en faisant abstraction de la terre, on ne peut qu’être attiré par cette étendue bleue, par les processions de nuages qui, bien souvent, la recouvre. Alors l’imagination entreprend de vagabonder. Qu’en est-il de cet espace hors de portée ? N’est-il pas l’image de l’infini, de l’inaccessible ? Ces nuages qui sont comme une présence lointaine constituent la première étape avant que l’esprit ne se rende compte qu’il ne parviendra pas à percer le secret de ce bleu : tout espoir reste vain mais sans ressentir de tristesse. Contentons-nous de regarder, de nous laisser aller à la rêverie. Je vous remercie vivement pour la partition du poème que vous avez mis en musique, je suis très heureux de cette marque d’intérêt envers ce modeste poème ». Max ALHAU.