Biographie

Récompenses
Festivals, Institutions, Lieux
Interprètes
Commandes
Interviews

photo Alex Overton

Né au pied des Alpes, de double nationalité franco-suisse, ayant des grands-parents nés en Italie et en Argentine, mes origines m’incitent au voyage, à la rencontre des autres cultures. Diplômé du CNR de Lyon en guitare classique où il a été l’élève de Marc Franceries et en écriture musicale (contrepoint, harmonie et fugue) dans les classe de Denis Magnon et Georges Aloy, il obtient un Diplôme d’Etudes Supérieures en Composition au CNSM de Lyon puis en musique de film à l’Ecole Normale de Musique – Alfred Cortot à Paris.

Marqué par l’enseignement « vaste » de Gilbert Amy, Raffi Ourgandjian, Christian Accaoui pour la composition et l’orchestration, Robert Pascal pour l’analyse, Yvette Grimaud pour l’ethnomusicologie puis Patrice Mestral pour la musique de film et les rencontres déterminantes avec Luigi Nono au centre Acanthes en 1989, Jean-Louis Florentz et Henri Dutilleux chez lui dans son appartement de l’île St Louis à Paris.

Egalement chanteur, il écrit de nombreuses œuvres pour la voix. Animé par un esprit d’ouverture envers les musiques populaires et la musique dans toute sa diversité, il travaille en relation étroite avec des personnes maîtrisant diverses langues: français, anglais, allemand, italien, portugais, basque, dialectes et langues en voie de disparition…

La musique représente pour lui l’immensité des espaces auxquels on peut aspirer, c’est pourquoi il lui arrive d’écrire dans des approches très diverses, la rencontre artistique et humaine étant au cœur de sa démarche.

As far back as I can remember, I have always loved creating: as a teenager then as a young man, sculpting wood, making musical instruments, wooden furniture, writing poems, short stories, tales then improvising on the guitar which was my instrument, before composing. Then begins a real construction work like a mason. It happens to have been the work of my Italian maternal grandfather. Ennio Morricone has also brought the two professions together! I am always fascinated by building sites. Composing: « putting together » stamps, notes, rhythms, words, voices, instruments…, but also the human encounters with the performers who are our voice, undoubtedly one of the most beautiful aspects. Each time a new adventure, a declaration of love for music!
Sacred music occupies an important place in my work: Four passions, oratorios, motets, missa brevis St Joseph… For the Passions, for example, I made sure that the approach of each evangelist was different: I remember having composed as if I were among the apostles, next to Jesus, trying to perceive everyone’s emotions, to make them mine (like Peter’s tears)…

Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé créer: adolescent puis jeune homme, sculpter le bois, fabriquer des instruments de musique, des meubles en bois, écrire des poèmes, des nouvelles, des contes puis improviser sur la guitare qui était mon instrument, avant de composer. Commence alors un véritable travail de construction comme un maçon. Il se trouve que c’était le travail de mon grand-père maternel italien. Ennio Morricone a d’ailleurs rapproché les deux métiers! Je suis toujours fasciné par les chantiers. Composer: « mettre ensemble » timbres, notes, rythmes, mots, voix, instruments… , mais aussi les rencontres humaines avec les interprètes qui sont notre voix, sans doute un des plus beaux aspects. A chaque fois une nouvelle aventure, une déclaration d’amour à la musique!
La musique sacrée occupe une place importante dans mon travail: Quatre passions, oratorios, motets, missa brevis St Joseph… Pour les Passions par exemple j’ai veillé à ce que l’approche de chaque évangéliste soit différente: je me souviens avoir composé comme si j’étais parmi les apôtres, aux côtés de Jésus, essayant de percevoir les émotions de chacun, de les faire miennes (comme les pleurs de Pierre)…

« Aussi loin que je me souvienne il y avait souvent de la musique à la maison, mes parents écoutaient de la musique baroque et classique sur des 33 tours que je vénérais et qui font de cette période un enchantement. » Enfant, j’étudie le piano (c’était dans un petit village de Haute-Saône où nous habitions, tous les mercredis je me rendais chez une dame d’un certain âge, en entrant dans la pièce sombre où se tenait le piano, un rayon de lumière illuminait les touches blanches comme un phare dans la nuit) puis adolescent la flûte traversière au Conservatoire d’Aix les Bains dans la classe de Florence Angelloz. Au lycée je fonde avec quelques amis un ensemble de musique traditionnelle (à l’époque on disait un « groupe folk »!) pour lequel je construis de nombreux instruments comme: rebec, épinette des Vosges, mandoloncelle, cithare, luth. Je me consacre parralèlement à ce magnifique instrument polyphonique qu’est la guitare (classe d’Yvon Demillac au Conservatoire de Vichy puis de Geneviève Nicolas au conservatoire de St Priest avant d’entrer dans la classe de Marc Franceries au Conservatoire de Lyon). Puis je bénéficierai de l’enseignement d’Eric Franceries ainsi que des conseils de Roberto Aussel.

Après un baccalauréat en biologie j’hésite entre cette matière (la paléontologie, la nature, la faune et la flore me fascinent) et la lutherie (j’ai travaillé dans un l’atelier de Jean-Frédéric Schmitt à Lyon)

L’autre passion naissante alors est le chant, avec d’abord le plaisir de chanter ensemble, de se fondre dans cette masse sonore envoûtante puis celui de travailler sa voix.

Improvisant et composant sur la guitare, c’est tout naturellement que je suis attiré par les classes d’écriture (comprendre, décrypter les magnifiques partitions des illustres ancêtres et former son oreille interne) au Conservatoire de Lyon dont je garde un souvenir ému de professeurs comme Denis Magnon et George Aloy pour le contrepoint, la fugue et l’harmonie, Daniel Gaudet pour l’analyse musicale mais aussi Régine Théodoresco pour la formation musicale.

Il n’y avait qu’à descendre la colline pour se rendre au Conservatoire National Supérieur de Lyon où Yvette Grimaud enseignait l’ethnologie musicale et où j’obtiendrai mon diplôme d’études supérieures de composition dans les classes remarquables de Rafi Ourgandjian l’élève organiste d’Olivier Messaien, Gilbert Amy, Christian Accaoui et Robert Pascal.

Depuis longtemps fasciné par le cinéma je complète ma formation par un diplôme en musique de film à l’Ecole Normale Supérieure de Paris auprès de et Patrice Mestral.

Ne pas s’arrêter aux querelles de chapelles qui l’indiffèrent et préférer élever son regard plus haut, plus loin, où l’on sait que l’on retrouvera bon nombre de compositrices et compositeurs à l’esprit indépendant non dénué d’une ouverture salutaire sur le monde.

Récompenses

2024 Bourse de l’Open du Cap Ferret pour An Albert Marquet painting
2023 Prix AMIDEL (Association des Amis d’Éliane Lavail) pour An Albert Marquet painting
Musica per Archi / Composers Competition Lviv Philharmonic Society – Ukraine / Special mention Amazonia for string orchestra
2022 Composition 1st prize of the 2nd Tiziano Rossetti International Music Competition in Lugano, Switzerland
2016-2015 Compositeur mis à l’honneur pour le choix des oeuvres à interpréter lors des Rencontres nationales de Chant choral et du Concours International de chant choral du 44ème Florilège Vocal de Tours (dir. art. Loïc Pierre et François Bazola)
2014 commande IFAC (Institut Français d’Art Vocal)
2013 Prière pour la paix a été choisie pour le Congrès Pueri cantores 2014 Paris.
The lads of Monleon a obtenu le 1er prix au First Hispasong International Composers Contest (Espagne)
Diligam te, Domine oeuvre gagnante de la 7ème édition Concours Amadeus de composition chorale (Espagne).
2012 Chiaroscuro pour contrebasse solo a reçu le Grand Prix International Society of Bassists
David Walter Composition Competition New York.
Les Fées du Rhin ont reçu le prix de composition pour le festival choral des choeurs suisses d’enfants
et de jeunes
2009 Demi-finaliste pour Frammenti dell’ Paradiso (d’après un texte de Dante Alighieri) au concours de composition de musique sacrée pour choeur de Fribourg (Suisse)
2008 Concours de composition pour orchestre d’harmonie de Lambersart
2000 Concours de la ville de Bâle pour Argizagi : choeur mixte.
1989 Pour Standing alone on the moutain, il est lauréat du Concours International de composition Lutoslawski.

Festivals, Institutions, Lieux
Il a été joué au Festival de Radio France-Montpellier, au Concertgebow d’Amsterdam, St Martin in the Fields…
Ses œuvres sont interprétées en Allemagne, Angleterre, Argentine, Belgique, Bulgarie, au Canada, en Chine, en Croatie, à Cuba, en Finlande, France, Hongrie, Italie, Iran, au Japon, Luxembourg, en Macédoine, au Maroc, au Portugal, en RDC – République Démocratique du Congo, Roumanie, Suède, Suisse, Ukraine, Russie, aux USA.

Interprètes
Ensembles
Spirito dir. Nicole Corti, le Chœur de l’ONPL et V. Fayet, le Festival Les Voix du Prieuré et B. Têtu, Le Cepravoi et L. Pierre, le Choeur Britten dir. N. Corti, l’ensemble Suonare e Cantare, dir. J. Gaillard, la Maîtrise de Paris, dir. P. Marco , la Maitrise de la Cathédrale notre Dame de Paris, ensemble Les Timbres, l’ensemble Hélios, le Jeune Chœur de Paris dir. F. Bardot, le Chœur Calliope dir. R. Théodoresco, le choeur et l’orchestre Ecce Cantus, l’Amia et la ville de Strasbourg, Les Semaines Musicales de Quimper, L’ensemble Opalescences, le pOLyPhoNiCA Recorder Trio, le Choeur d’enfants Amazing Grace, le Panam’ Trombones, les Conservatoires de Noisy le Grand, Joinville le pont, Aix-les-Bains, Chilly-Mazarin, Villejuif.

Solistes
Parmi les solistes ayant interprété sa musique on peut citer: Sonia Wieder-Atherthon, Emmanuelle Bertrand, Thierry Barbé, Contrebasse solo de l’orchestre de l’Opéra de Paris, Professeur au CNSM de Paris, Emilie Gastaud, Harpe, Co-soliste de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, Christine Marchais, Pascale Rouet au Festival international de musique d’orgue de Dudelange, Marc Sieffert, François Veilhan, Jean Goyetche…

Commandes
Il reçoit de nombreuses commandes : 2023 Printemps des maîtrises – Christophe Bergossi, 2022 Maîtrise de Lyon dir. Thibault Louppe, 2021 Quatuor Méliades, Christine Morel, Sylvie Colas, 2020 F.Calvo et l’Estudiantina d’Argenteuil, 2019 Les Futurs de l’Ecrit de l’abbaye de Noirlac, le Jeune Choeur de Paris dir. Francis Bardot, le Choeur Calliope dir. Régine Théodoresco, Les Semaines Musicales de Quimper, Le Choeur de l’ONPL et Valérie Fayet, le Festival Les Voix du Prieuré et Bernard Têtu, Le Cepravoi et Loïc Pierre ; 2014 : Commande de l’IFAC. Colporteur ! a fait l’objet d’une commande de l’Etat.

Interviews

Zoom Room for CFAMC Christian Fellowship of Art Music Composers (based in USA)
https://www.youtube.com/watch?v=y1AGpJ8BMiE thanks to William Vollinger composer to invite me to present some of my sacred & secular compositions

thanks to Anna Sutyagina artistic director of Moving Classics TV for this interview:

What does music mean to you personally?

Wide question! So many things that it will be to long to enumerate. The research of beauty, harmony but with enough surprising like in life!

Do you agree that music is all about fantasy?

Yes fantasy is in the heart of art but not only, one of the most important thing is the question of the form, how you are driven by the thought of the composer to this marvelous place (like a good story in a movie, a book)

If you were not a professional musician, what would you have been?

Paleontologist? Something related with nature…

The classical music audience is getting old, are you worried about the future?

No, but we have to ask us the good questions. Open the doors: the classical music is for every age everyone everywhere

What do you envision the role of music to be in the 21st century? Do you see that there is a transformation of this role?

I hate the vision of a music just for entertainment, who is playing faster, louder, higher! That‘s nothing to do with music. Fortunatly for many musicians who I met all over the world it‘s a strong, deep and vital thing which don‘t leave us. However I like to laugh!

Do you think that the musician today needs to be more creative? What is the role of creativity in the musical process for you?

As a composer it‘s a question that lives in me night and day! But I think that we have also to be creative imagining meetings with other forms of arts, places to play…

Do you think we as musicians can do something to attract the younger generation to music concerts? How would you do this?

It‘s a fondamental question! Yes we have to! Perhaps imagining some music, stories, staging approachable by young eyes, hears and spirit. The presentation is also fundamental.

Tell us about your creative process. What is your favorite piece (written by you) and how did you start working on it?

It‘s difficult for me to answer. Certainly we are happier about some scores than others but I turn to what will come. I began from the general shape and go more and more step by step to the details. There is also the sensation of an encounter: as if there were something else which whom converse, which even could suggest me some answers…

Can you give some advice for young people who want to discover classical music for themselves?

Go to concerts, meet some musicians at their own home where they will play simply and you will never forget these moments. On the roads, on holidays you can have many occasions to listen to musicians in the streets, the bars… without forgetting the birds, the animals, the song of the nature!

Do you think about the audience when composing?

Yes and no! I think about the musicians. Does this moment will be enough surprising, bewitching? We have to keep our minds sharp.

What projects are coming up? Do you experiment in your projects?

Next pieces are one for tenor solo, violin, choir and piano on the story of saffron, one for cello solo inspired by paintings and words of a friend… Friendship is also fundamental!

by Frances Wilson for Meet the artist
Who or what inspired you to take up composing, and pursue a career in music?

Probably my parents who used to listen to music: Bach, Mozart, Beethoven – could we imagine better teachers? Many years after, playing the guitar, the desire to imagine, create something new that didn’t exist a few minutes before… and now I’m in! Whatever I do, it’s not long before I start thinking of a new project.

Who or what were the most significant influences on your musical life and career as a composer?

Great (for me) composers, but also meeting with musicians, not only in respect of music but also the human dimension.

What have been the greatest challenges/frustrations of your career so far?

No frustrations, except that we would like to be played more (for example, the fact that sacred music is rather rare in France). The greatest challenges are to compose for the orchestra, a long-term work like writing an opera.

What are the special challenges/pleasures of working on a commissioned piece?

Each one is a new adventure based on the commission – be it professional, amateurs, children… If there is a text, the pleasure to invite music born from words; also to compose for someone who is unique.

What are the special challenges/pleasures of working with particular musicians, singers, ensembles and orchestras?

Whether it’s finding musicians or making friends, above all I’m always amazed at how much they understand my universe without my need to explain it a lot.

Of which works are you most proud?

I’m not sure “proud” is the word but my Indian songs, for example, give me joy.

How would you characterise your compositional language?

Difficult question: a path somewhere between tonality and atonality, modality classicism and modernity

How do you work?

Generally from broad to particular, from the whole to the detail, from a nebula which clears up until the first note, rhythm, or harmony appear.

Who are your favourite musicians/composers?

The list may be long! Bach, Mozart, Beethoven, Schubert, Bartok, Ravel, Stravinsky, Ligeti, Penderecki… and and so many others

As a musician, what is your definition of success?

It does not belong to me; of course we need recognition to live and continue to give the best of ourself

What do you consider to be the most important ideas and concepts to impart to aspiring musicians?

Love, hope, fraternity, more precisely the question of the shape (like in a movie, the scenario)

What is your present state of mind?

Hope

– Pouvez-vous nous retracer votre parcours de formation musicale

« Aussi loin que je me souvienne il y avait souvent de la musique à la maison,  mes parents écoutaient de la musique baroque et classique sur des 33 tours que je vénérais et qui font de cette période un enchantement.

Enfant, j’ai étudié le piano (c’était dans un petit village de Haute-Saône où nous habitions, tous les mercredis je me rendais chez une dame d’un certain âge, en entrant dans la pièce sombre où se tenait le piano, un rayon de lumière illuminait les touches blanches comme un phare dans la nuit) puis, adolescent, la flûte traversière au Conservatoire d’Aix les Bains dans la classe de Florence Angelloz. Au lycée je fonde avec quelques amis un ensemble de musique traditionnelle (à l’époque on disait un « groupe folk »!) pour lequel j’ai construit de nombreux instruments comme: rebec, épinette des Vosges, mandoloncelle, cithare, luth. Parralèlement, je me consacre à ce magnifique instrument polyphonique qu’est la guitare (dans la classe d’Yvon Demillac au Conservatoire de Vichy puis de Geneviève Nicolas au conservatoire de St Priest avant d’entrer dans la classe de Marc Franceries au Conservatoire de Lyon). J’ai bénéficié  de l’enseignement d’Eric Franceries mais ainsi que des conseils de Roberto Aussel.

Après un baccalauréat en biologie j’hésite entre cette matière (la paléontologie, la nature, la faune et la flore me fascinent) et la lutherie (j’ai travaillé dans l’atelier de Jean-Frédéric Schmitt à Lyon).

L’autre passion naissante alors est le chant, avec d’abord le plaisir de chanter ensemble, à la Chorale Universitaire de Lyon puis dans les Choeurs de Bernard Têtu. Ce sentiment de plénitude qui est de se fondre dans cette masse sonore envoûtante puis celui de travailler sa voix, d’aborder ces magnifiques airs du vaste répertoire en toutes ces langues!

– Pourquoi vous êtes dirigé vers la composition ?

Improvisant et composant sur la guitare, c’est tout naturellement que j’ai été attiré par les classes d’écriture (comprendre, décrypter les magnifiques partitions des illustres ancêtres et former son oreille interne) au Conservatoire de Lyon dont je garde un souvenir attendri de professeurs comme Denis Magnon et George Aloy pour le contrepoint, la fugue et l’harmonie, Daniel Gaudet pour l’analyse musicale mais aussi Régine Théodoresco pour la formation musicale.

Il n’y avait qu’à descendre la colline pour se rendre au Conservatoire National Supérieur de Lyon où Yvette Grimaud enseignait l’ethnologie musicale (où j’approfondis mon intérêt pour la musqiue populaire de nombreux pays) et où j’obtiens mon diplôme d’études supérieures de composition dans les classes remarquables de Rafi Ourgandjian l’élève organiste d’Olivier Messaien, Gilbert Amy, Christian Accaoui et Robert Pascal.

Depuis longtemps passionné de cinéma je complète ma formation par un diplôme en musique de film à l’Ecole Normale Supérieure de Paris auprès d’Antoine Duhamel et Patrice Mestral.

– Et pourquoi pour l’art vocal ou chant choral ?

Sans doute le fait de chanter moi-même et de m’être plongé dans les grandes oeuvres du répertoire, de les avoir vécues de l’intérieur (opéra, oratorio, profane, sacré)

– Quelles sont vos principales oeuvres en ce domaine ?

À ce jour: Native America Songs, Hymne de l’Univers, Ombre et Lumière, O mundo todo abarco, les Passions selon St Luc, Matthieu, Marc et Jean mais aussi des compositions plus brèves pour choeur mixte, choeur de femmes, choeur d’hommes et des arrangements de chants populaires de nombreux pays sans oublier les oeuvres par et pour les jeunes comme le mini opéra Jean de la Lune, Elementaire mon cher Watson, sorte de théâtre musical, A l’ombre du baobab, conte musical,  et le cycle Sur le Mont Kenya.

– Comment travaillez vous ? A la commande ? Ou vous sollicitez vous mêmes certains ensembles ?

Je reçois des commandes mais je sollicite aussi des ensembles professionnels ou amateurs pour lesquels j’ai la plus grande estime, parfois un coup de c(h)oeur pour un projet, une cause font que l’on se met au travail.

– A combien estimez vous le nombre de compositeurs actuels pour chant choral en France ?

Je ne saurais dire mais nous sommes un bon nombre, j’en connais certaines et certains personellement que j’ai eu la chance de rencontrer.

– Etre compositeur aujourd’hui, est ce aussi difficile que vos illustres prédécesseurs ? 

Tout dépend comment on voit les choses, je pense à tous ces immenses compositeurs qui ont connu des périodes bien sombres. La question est : « Comment soutenir la création aujourd’hui? » Si les artistes, les ensembles qui souhaitent créer de nouvelles oeuvres sont présents, les montages financiers, au dire de nombreuses personnes concernées, sont un véritable parcours du combattant!

– Sur quoi Travaillez vous actuellement? 

Une composition pour soliste, choeur et instruments africains vient de voir le jour, suscitée par Thierry Dechaume, véritable catalyseur qui fait énormément pour le chant choral et la voix en particulier

– Certaines de vos oeuvres vont elles être données prochainement ?

La Passion selon St Jean pour soli, choeur et 12 instruments sera donné dans la cadre de l’office du vendredi saint à la colégiale de Briançon puis reprise en concert à Gap, je tiens à remercier d’une part Jean-Miche Bardet un ami de longue date d’avoir mené à bien ce vaste projet et par ailleurs le travail formidable qu’ont fait tous les membres de l’équipe sous la direction d’Olivier Brisville,

Djinadio, hommage au village dogon qui a donné son nom à cette composition,  que j’évoquais ci-dessus, sera créé en mai près d’Angers par les belles voix de Laeta Voce sous la direction d’Asta Lemiesle.